mercredi 28 décembre 2016

Dimanche 18 septembre 2016 - Marathon de Colmar

Pas trop bien dormi, je me réveille à 6h. Petit-déj classique, ricoré avec du lait et du pain (beurre + confiture). La météo est catastrophique, il tombe des cordes. Je bourre mon sac de toutes les tenues possibles: short, t-shirt pour la course, Kway pour l'échauffement et survet' pour après la course.
On part vers 7h1à pour arriver un peu avant 8h à Colmar. On met la voiture près de la gare à 5mn à pied du départ. Nous avons jusqu'à 8h30 pour récupérer le dossard. Ensuite, on retourne à la voiture pour se changer, dommage qu'il n'y ait pas de vestiaires près du départ.
Je commence à m'échauffer quelques mn avant le départ à 9h15 quand je me rend compte que j'ai oublié de mettre de la crème sur les tétons. Je retourne à la voiture pour m'en mettre sinon c'est saignement garant. Il est 9h10, je suis sur la ligne de départ et j'ai très envie d'y aller.
Après 10 semaines de préparation à 4 sorties / semaine (fractionné court, footing, fractionné long, sortie longue) où j'ai suivi un plan avec objectif 3h45, je décide de m'approcher avant le départ du meneur d'allure de 3h30. La stratégie est d'essayer de le suivre le plus longtemps possible et si je lâche, j'aurai encore de l'avance sur l'objectif.

Les quelques secondes avant le départ sont extraordinaires, tous les coureurs tapent dans les mains et il y a pas mal de spectateurs malgré la pluie. Le départ est donné ! Les sensations sont très bonnes, j'ai très envie de courir. La dernière semaine où j'ai réduit le nombre de sorties m'a fait du bien. Le semaine d'avant, j'étais super fatigué et cela m'inquiétait. Au bout de 6-7 km, on rattrape certains concurrents du semi-marathon parti 15 mn avant nous. On traverse un chemin étroit et avec les flaques à éviter, il faut zigzaguer entre les coureurs. Je fais gaffe de ne pas y laisser une cheville.
Au 10ème km, je suis toujours jean-Marc, meneur d'allure de 3h30 et nous passons en 48mn (ce qui fait 3h24 si on continue sur ce rythme). Au 19ème km, on revient sur Colmar et je fais signe à Fabienne qui m'encourage "Vas-y loulou !" Cela me motive et je suis toujours super bien même si j'ai conscience d'être parti très vite. Au semi, je passe en moins d'1h43 (3h26 au marathon) et je met à rêver de tenir ce rythme jusqu'au bout.
Mais, entre le 21ème et le 25ème, je suis péniblement jean-Marc et au ravitaillement du 25ème, le groupe me lâche. 1er moment dur qui coïncide avec une montée de plus d'1 km, je ralentis mais tient bon. Au 27ème, ça va mieux et je passe sous les 2h30 au 30ème (2h28, ce qui fait 3h24 au marathon).
Les prochains km, il y aura beaucoup d'émotions, j'ai la larme à l'oeil près du 32ème où il y a du monde qui applaudit et encourage. Juste après, ça commence à être dur physiquement et là je vois Laurent et Fabienne au loin. Quel plaisir de les voir, Laurent fait même 2 km avec moi en m'encourageant comme un boxeur, ce moment restera gravé dans ma tête !

Puis, au 34ème, je ralentis en passant d'un rythme de 5'15 au km à 5'45. C'est très dur, beaucoup de monde me double mais j'ai encore beaucoup d'avance sur mon objectif de 3h45. Au dernier km, je croise Calogero un coéquipier avec qui j'ai terminé le marathon de Colmar l'an dernier. Laurent et Fabienne sont également là pour me donner le dernier coup de boots, que d'émotions, on est vraiment dans un état second. Je franchis la ligne en 3h37'50 (138ème/695), tout heureux d'avoir battu mon record de l'année dernière (3h59'14). Je viens à la rencontre de Laurent et Fabienne mais je suis rattrapé par des douleurs aux jambes. Je m'alimente et attend mon tour un peu groggy pour un massage. Que ça fait du bien, c'est indescriptible même si je finirai quand même par marcher comme un canard. A la fin de la course, on croise Thomas qui était venu accompagné Franck pour son 1er marathon. On finit tous ensemble par un café bien sympa aux abords de l'arrivée.

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